Patxi Arratibel Fuentes

Description

Francisco Arratibel Fuentes se promenait avec son fils Borja, 12 ans et son beau-frère Jesús María Alkain à l’occasion du carnaval de Tolosa. Il avait pris un apéritif comme tous les ans au bar Beti Alai dans le quartier historique de la ville avec ses amis du groupe de carnaval Kabila qu’il dirigeait depuis 20 ans .

Peu avant midi, deux personnes déguisées de djellabahs noires, des perruques et des chapeaux arabes s’approchèrent de lui par derrière et lui tirèrent dessus à bout portant dans la tête.

La victime fut transportée encore en vie par les services de secours de la DYA à l’hôpital Nuestra Señora de la Asunción de Tolosa mais tous les efforts pour le maintenir en vie furent vains. Les tentatives de le sauver furent infructueuses et à l’hôpital les membres de sa famille et ses amis, les vêtements maculés de sang, montrèrent tant de douleur et de désolation que les journaux de l’époque en parlèrent.

La victime avait été blessée à la jambe en 1978 dans une lutte contre un membre de l’ETA qui voulait séquestrer son père de l’usine de viande de la famille parce qu’il refusait de succomber au chantage économique des terroristes. Arratibel avait été menacé à plusieurs reprises par l’ETA depuis qu’il avait agi en 1988 comme médiateur pour le paiement de la rançon exigée par les terroristes en échange de la libération de l’entrepreneur Emiliano Revilla.  Quelques mois avant son assassinat, ETA avait de fait placé une bombe à la porte de son entreprise qui avait été désactivé par la Ertzaintza.

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