La Carte de la Terreur

Histoire du terrorisme en Espagne

Le 7 mars 2008, cinq balles ont atteint la tête, le cou, l’abdomen et le bras de l’exconseiller socialiste Isaías Carrasco, assassiné par l’ETA à Mondragon quand il montait dans sa voiture.

La Carte de la Terreur surgit pour satisfaire le besoin de ne pas oublier ceux qui furent brutalement assassinés par le terrorisme. Le Collectif des Victimes du Terrorisme (COVITE) pense que la seule vérité qui soigne et régénère est celle qui raconte et met en contexte comment des centaines d’innocents moururent aux mains de l’aberration.

Les nouvelles générations doivent savoir qu’en Espagne, pendant plus de 50 ans, l’ETA sema la terreur à coups de feu et devint le plus grand agent violent de la démocratie espagnole. Elles doivent savoir aussi qu’en plus de l’ETA et ses groupements dérivés, d’autres groupes violents essayèrent d’imposer la peur et causèrent des massacres comme celui qui eut lieu le 11 Mars 2004 à Madrid, l’attentat terroriste le plus grave de l’histoire de l’Espagne.

Après avoir documenté les assassinats terroristes qui eurent lieu dans le Pays Basque, COVITE a élargi la Carte de la Terreur à la Communauté de Madrid et la Communauté forale de Navarre. En tout, les fiches personnelles de environ mille personnes victimes du terrorisme ont été élaborées. COVITE aspire à élargir cette initiative multimédia, qui deviendra le premier mémorial online de l’histoire du terrorisme en Espagne.

Cet outil a pour but de perpétuer la mémoire des victimes du terrorisme dans le temps. Ne pas oublier l’inoubliable est la raison d’être de COVITE, qui travaille sans relâche pour que ni la propagande de la gauche abertzale, qui justifie les assassinats de l’ETA, ni les groupes qui encouragent l’utilisation de la violence, ni le temps qui passe, n’estompent la vérité de la barbarie terroriste subie par l’Espagne.