Description
Description
Le matin du 30 janvier 1987, l’autocar de l’Académie militaire générale de Saragosse commence son trajet pour aller chercher des commandants de l’armée. Après 8h05, le véhicule, avec vingt occupants à l’intérieur fait le tour du rond-point de la place César Augusto. À ce moment, un commandement de l’ETA active à distance 50 kilos de Goma-2 et d’éclats d’obus cachés dans une camionnette garée devant l’église de San Juan de los Panetes.
Le commandant Manuel Rivera Sánchez et le chauffeur du minibus, José Ángel Ramos Saavedra, meurent à la suite de la détonation. L’onde de choc atteint une distance de 800 mètres et blesse 35 autres personnes, civiles et militaires. Henri Parot, membre de l’ETA, a été condamné à la prison en tant qu’auteur matériel de l’attentat, et Francisco Múgica Garmendia et José María Arregui Erostarbe en tant que collaborateurs nécessaires pour perpétrer le crime. Cette attaque est la première attaque de l’ETA en Aragon à avoir fait des victimes mortelles.
Manuel Rivera Sánchez, commandant ingénieur de l’armée de terre, était marié et avait trois enfants. Au moment où il a été tué, il travaillait comme professeur à l’Académie militaire générale de Saragosse. L’explosion le blesse grièvement ; il est transporté à l’hôpital clinique universitaire où il meurt deux heures plus tard, alors qu’il était sur le point d’être opéré.