Description
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Jesús Ildefonso García Vadillo venait de prendre sa fille Idoia, cinq ans, à la sortie de l’école. En la tenant par la main il rentrait à pied chez lui lorsqu’un terroriste s’approcha de lui avec un pistolet et le mit en joug à la tête. Jesús se défendit à coups de pied contre son agresseur et évita que la première balle ne l’atteigne. Une femme accourut et reçut deux balles à bout portant. Jesús, grièvement blessé tenta de s’enfuir en criant « ce n’est pas moi, ce n’est pas moi » tandis que sa fille Idoia hurlait : « Laissez mon papa, laissez mon papa ! » Il réussit à faire quelques mètres avant de glisser et de tomber par terre. Il se traina au sol jusqu’au mur d’un supermarché, c’est là que le terroriste l’acheva devant sa fille. Idoia resta à côté du corps sans vie de son père jusqu’à ce qu’une femme l’amène dans une pharmacie proche.
La Police suspecte que les membres de l’ETA avaient confondu García Vadillo avec un policier de la caserne de Basauri auquel il ressemblait physiquement. Le lendemain, les travailleurs de l’entreprise Acero Echeverría se mirent en grève et organisèrent une manifestation dans les rues de Galdácano.
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