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Description
Description
Francisco Javier Gómez Elósegui venait de quitter son domicile du quartier de Gros à Saint Sébastien pour se rendre à son travail. Alors qu’il n’avait parcouru qu’une centaine de mètres, deux terroristes, une fille et un garçon s’approchèrent de lui. Le garçon cagoulé et avec des lunettes lui tira une balle mortelle à la tête et les terroristes prirent la fuite.
Juste sur le trottoir d’en face, au bar Soroa se trouvaient trois agents de la Police Nationale en civil. Lorsqu’ils virent passer une personne cagoulée, ils sortirent de l’établissement ; avant même d’avoir pu intervenir, ils le virent tirer sur Gómez Elosegui. Ils ordonnèrent immédiatement aux terroristes de s’arrêter et se lancèrent à leur poursuite en courant tandis que le psychologue gisait très grièvement blessé à terre. Pendant la persécution dans plusieurs rues du quartier de Gros se produisit un échange de coups de feu entre les agents de la Police Nationale et les deux membres de l’ETA. L’un des agents de la Police Nationale réussit finalement à attraper Fernando Elejalde Tapia dans la rue José Arana et à l’immobiliser.
Gómez Eloseui mourut des balles reçues dans la nuque tirées par un terroriste avec la même arme que celle utilisée pour assassiner Eugenio Olaciregui le 30 janvier de cette même année.
Peu avant son assassinat, l’homme politique de Herri Batasuna José María Olarra avait lancé la menace suivante aux fonctionnaires de prison : « Vous croyez connaître nos prisonniers, vous savez leur prénom et leur nom de famille mais les prisonniers et nous connaissons aussi vos prénoms et vos noms, vos habitudes, vos comportements et vos faiblesses ».