Description
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Joaquín Becerra Calvente travaillait comme ouvrier dans la société Tubos del Nervión, à Amurrio et avait l’habitude de donner un coup de main dans les deux bars que sa famille possédait dans la ville. Le 2 juillet 1980 deux membres de l’ETA tirèrent sur lui à sept reprises à la porte de l’un de ces bars. Juste avant l’attentat, sa sœur l’avait averti que trois personnes à l’extérieur disaient avoir percuté sa voiture. Il sortit pour voir ce qui était arrivé et deux individus ouvrirent le feu sur lui ; il reçut sept impacts de balles et mourut pratiquement sur le coup.
Quelques jours plus tard l’ETA revendiqua l’assassinat dans un communiqué où Joaquín était accusé d’être un informateur de la police. Le syndicat UGT auquel il était affilié déclara que « rien ne peut justifier l’injustifiable ». Les employés de l’usine Tubos del Nervión se mirent en grève en apprenant la nouvelle et une grande partie des effectifs se concentra au centre-ville d’Amurrio.