Description
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Le 31 janvier 1979, à 9h30, Félix de Diego se trouvait en compagnie de son épouse, Dolores Echeverria, dans le bar Herreria d’Irún qui appartenait à la famille de Dolores. Deux membres de l’ETA pénétrèrent dans l’établissement et, sans mot dire, lui tirèrent à bout portant une balle dans le cœur, une autre dans le ventre et une troisième dans la jambe. La victime était déjà morte lorsqu’elle fut admise à l’hôpital de la Cruz Roja. Peu après, l’ETA accusa Félix de Diego d’être une « balance » de la Guardia Civil.
La victime avait en réalité été agent de l’Institut armé. C’était de fait le collègue de José Antonio Pardines Arcay, le premier assassiné par l’ETA. Il fut abattu par balles le 7 juin 1968. Après cet épisode, Félix de Diego survécut à un grave accident de voiture, mais il dut quitter les forces de l’ordre. Un cancer du rein avait également fortement diminué sa qualité de vie. Mais c’est finalement l’ETA qui devait lui ôter la vie. Des trois condamnés pour son assassinat, l’un de ceux considérés comme auteurs matériels était le prêtre capucin Fernando Arburúa Iparraguirre. Lui et ses deux autres complices firent des orphelins des cinq enfants de Félix de Diego, qui avaient entre cinq et onze ans.