Description
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Eduardo Antonio Puelles García fut assassiné alors qu’il partait travailler. À 9h05 il monta dans sa voiture pour se rendre à son travail. Alors qu’il n’avait parcouru que quelques mètres, le mécanisme d’une bombe collée sous la voiture se déclencha.
La victime fut happée par les flammes ; un témoin oculaire raconta que l’inspecteur eut le temps d’appeler à l’aide mais que personne ne put l’aider étant donné l’intensité des flammes de l’incendie qui suivit l’explosion.
Puelles avait une feuille de service très importante puisqu’il avait participé à l’arrestation de nombreux terroristes. Comme le déclara son frère Josu Puelles « c’était un héros, pas une victime ». L’assassinat de l’inspecteur fut le premier commis par l’ETA après la prise de possession du Chef socialiste du Gouvernement basque, Patxi López en 2009. Après la manifestation dans les rues de Bilbao, López lut un discours avec un poème en basque écrit par lui-même et qui se traduit comme suit :
Un nouveau jour sombre est arrivé / Nous avons entendu le bruit d’une bombe / L’assassin basque a tué un citoyen / Ils ont tué Eduardo Antonio Puelles pour nous soumettre tous / Le chemin de la liberté est vraiment difficile à gravir / Mais ils ne gagneront pas / Ils ne savent pas que nous ne sommes pas comme eux. Nous n’acceptons pas les assassins / Nous sommes meilleurs qu’eux / C’est ce qui fait notre force et leur faiblesse / Des larmes amères coulent sur notre visage / La douleur nous brise le cœur / Mais les mains de la liberté nous unissent / Avec les forces de tous jointes / En unissant nos voix / Pour clamer tous d’une seule voix « Non à l’ETA » (Efe, 20/06/2009).