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Description

Né à: Francia
Âge: 23
Progéniture: 0
État civil: Célibataire
Emploi: Gendarme
Date de l'attentat: 25/04/1986
Lieu de l'attaque: Madrid
Responsables: José Ignacio de Juana Chaos, Antonio Troitiño Arranz, Esteban Esteban Nieto, Inés del Río Prada, María Inmaculada Noble Goicoechea, Juan Manuel Soares Gamboa, Idoia López Riaño.
Arme: Voiture piégée
Assassiné par: ETA

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Tous les jours tôt le matin, des gendarmes faisaient la relève dans plusieurs ambassades.du centre de Madrid. Le 25 Avril 1986, après 7h15, une Land Rover dans laquelle voyageaient neuf agents abandonna l’ambassade d’Italie située dans la rue Juan Bravo. Ils se dirigeaient à l’ambassade de l’Union Soviétique et s’arrêtèrent à un feu au croisement avec la rue Príncipe de Vergara, à côté de la maternité Nuestra Señora del Rosario, où se trouvaient 55 femmes et 60 bébés. A cet instant, un membre du commando Madrid de l’ETA, Antonio Troitiño, activa le détonnateur de l’engin explosif que les terroristes avaient caché à l’intérieur d’une voiture proche. La puissante explosion cassa les vitres des immeubles de plus de quatre pâtés de maisons, ouvrit un trou énorme dans la façade de l’hôpital et donna en plein dans la Land Rover où voyageaient les gendarmes. D’eux d’entre eux moururent calcinés, un troisième fut lancé au dehors du véhicule, le quatrième mourut pendant son transport à l’hôpital et le cinquième décéda peu après son arrivée à celui-ci.

L’un d’eux était Alberto Amancio Alonso Gómez. Il était né à Paris et faisait des études de Droit en même temps qu’il travaillait comme gendarme. “Je ne leur pardonnerai jamais, ça c’est sûr”, assurait Hortensia, la mère d’Alberto. Quand il survécut à l’attentat de l’ETA qui eu lieu à la place de República Argentina le 9 septembre 1985, Alberto dit à son père: “Papa, n’importe quel jour ce sera mon tour. S’ils vont contre toi, ils vont contre toi. Eux, ce qu’ils veulent c’est tuer l’uniforme, celui qui le porte importe peu”. Il fut enterré au cimetière de La Almudena, à Madrid. En Novembre 1986 son cadavre fut désenterré, avec ceux de cinq autres personnes, par des profanateurs de tombeaux.”Moi j’ai eu peur, j’ai eu le pressentiment qu’il y avait eu une persécution politiique, ensuite j’ai arrêté de penser ça, lorsque j’ai vu que le tombeau qui était à côté de celui de mon fils, celui d’un autre camarade assassiné, était intact. Tout était si récent… Je suis vraiment très fâché, vraiment très en colère”, raconta plus tard angoissé le père de la victime.

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