Description
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Vers 15h30, trois individus, dont un cagoulé, pénétrèrent dans le salon de coiffure de la victime tandis qu’un autre membre du commando restait à la porte de l’établissement. Agapito Sánchez Angulo était en train de coiffer une cliente lorsque l’un des agresseurs inconnus força la victime à se rendre dans une pièce intérieure du local tout en intimant aux quatre clients qui se trouvaient dans la pièce, dont trois mineurs, de se tenir face au mur. Les auteurs de l’attentat restèrent avec la victime pendant environ 15 secondes. Puis deux coups de feu se firent entendre. Une fois les coups de feu tirés sur le coiffeur en présence de sa femme, les inconnus, dont deux se cachaient le visage avec leurs mains, prirent la fuite avec l’aide d’un quatrième terroriste qui les attendait dans une voiture en marche.
Le jour même du meurtre d’Agapito Sánchez, le Gouvernement basque et le PSOE signèrent un document visant à « lutter contre la violence et le terrorisme et à accepter sans réserve le cadre établi par la Constitution et le Statut d’autonomie ».
En janvier 2003, le Maire socialiste de Portugalete, Mikel Cabieces, présenta ses excuses à la famille du coiffeur pour « ne pas avoir été à la hauteur des circonstances » étant donné qu’Agapito avait été faussement accusé de trafic de drogue par l’ETA. En d’autres termes, il aura fallu 18 ans à la mairie de Portugalete pour lui rendre hommage.
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