Description
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Miguel Antonio Serrano avait 28 ans et travaillait comme plombier. Le 11 Mars 2004 les bombes mirent fin à sa vie à la gare d’Atocha, alors qu’il se dirigeait à l’un des chantiers où il travaillait comme plombier, situé dans le quartier madrilène d’Alcobendas. Il vivait avec sa mère et deux de ses cinq frères dans le quartier de Leganés. Lorsque la famille apprit la nouvelle des attentats, elle l’appela sans arrêt sur son portable, mais personne ne répondait. Sa mère, Flora, se souvient encore émue comment les explosifs laissèrent le corps de son enfant: Voilà les mots qu’elle écrivit sur son obituaire: “Je souhaite que le monde soit contagié par la moitié de son humanité, de sa générosité, de sa bonté, de sa noblesse et de son sens de l’humour”.
Le 11 Mars 2004 c’était un jeudi. Le matin de bonne heure, des terroristes liés à Al-Qaeda déposèrent treize bombes dans quatre trains de banlieue qui circulaient dans Madrid. Entre 7h37 et 7h39, lorsque les trains se trouvaient dans les gares d’Atocha, de El Pozo et de Santa Eugenia, et en face de la rue Téllez, dix bombes explosèrent. Le résultat fut 191 morts et environ 1500 blessés. Ce fut l’attentat terroriste le plus grave de l’histoire de l’Espagne. Le 3 Avril 2004, quand des agents du GEO (Groupe Spécial d’Opérations) se disposaient à entrer dans un appartement du quartier de Leganés où on soupçonnait que se trouvaient les auteurs des attentats, les terroristes réalisèrent un suicide collectif en faisant exploser vingt kilos d’explosifs. L’onde expansive causa la mort d’un GEO, qui mit fin à l’abominable liste des 192 assassinats provoqués par les attentats du 11-M.
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