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Description

Né à: Andalucía
Âge: 24
Progéniture: 0
État civil: Marié
Emploi: Gendarme de la Garde Civil
Date de l'attentat: 01/02/1980
Lieu de l'attaque: Ispaster
Responsables: Jaime Rementería Beotegui, Francisco Esquisabel Echevarría, José Luis Ansola Larrañaga, Recalde Gregorio Olabarria, Francisco Javier Gorrochategui, Alfonso Echegaray Achirica
Arme: D'autres explosifs
Assassiné par: ETA

Description

José Gómez Martiñán et cinq autres agents de la Guardia Civil (Antonio Marín, eAlfredo Díez Marcos, José Gómez Trillo, José Martínez Pérez, José Antonio Martínez Pérez-Castillo et Victorino Villamor) faisaient partie, d’un convoi de deux Land Rover qui protégeaient un véhicule de l’usine d’armes Esperanza – y Cía. Ce vendredi 1er février, ils quittèrent l’usine de Marquina vers 7h30 du matin.

 

Le départ fut observé par plusieurs terroristes qui doublèrent le convoi et se réunirent avec d’autres membres de la bande terroriste au kilomètre 53 de la route, dans les environs d’Ispáster. Vers 8 h 15, dans une zone sinueuse où il était nécessaire de ralentir, ils tendirent l’embuscade mortelle. Les deux Land Rovers de la Guardia Civil furent attaquées avec des fusils d’assaut, des mitraillettes et des grenades à main. Plus d’une centaine de coups de feu furent tirés. Les agents qui se trouvaient dans les Land Rovers furent blessés par les tirs des terroristes et abandonnés dans les véhicules, très grièvement blessés ou morts.

 

Pour s’assurer qu’aucun agent de la Guardia Civil ne survivrait, après l’attaque, plusieurs terroristes s’approchèrent des véhicules et lancèrent une grenade à main à l’intérieur de la première Land Rover. Lorsqu’ils essayèrent d’en faire de même avec la deuxième Land Rover, la grenade explosa avant que les assassins n’aient eu le temps de s’enfuir  ; deux d’entre eux (Gregorio Olabarría Bengoa et Javier Gorrotxategui Argote) furent grièvement blessés. Bien que les autres membres du commando terroriste aient recueilli les blessés et demandé à un propriétaire de bar d’appeler un médecin, Olabarria mourut avant son arrivée tout comme Gorrotxategui qui fut abandonné par les membres de l’ETA enveloppé dans une ikurriña à la porte du cimetière municipal d’Ermua.

 

L’assassinat des six agents de la Guardia Civil suscita un grand émoi dans la société espagnole et incita le président Adolfo Suárez à créer une délégation spéciale de sécurité pour le Pays basque et la Navarre.

Presse