Description
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Juan Jiménez Gómez était ancien agent de la Guardia Civil et chef de la Police Municipale de Pasajes. À peine huit jours avant son assassinat, le 5 décembre, l’ETA avait assassiné l’un de ses subordonnées à Saint Sébastien, le policier municipal Ángel Cruz Salcines. Juan Jiménez, indigné par les fausses accusations à l’encontre de son subordonné assassiné, écrivit alors une lettre au quotidien El Diario Vasco dans laquelle il niait que son subordonné soit une « balance bien connue de Pasajes », selon les termes de l’accusation de l’ETA. La réponse du groupe terroriste fut de l’assassiner.
C’est ce qu’il fit le 13 décembre, alors que plusieurs membres des Commandos Autonomes Anticapitalistes entrèrent au commissariat de la Police Municipale prétextant avoir perdu une carte d’identité ; ils arrivèrent au bureau après avoir détourné l’attention d’un policier et tuèrent Juan Jiménez par balles. Une fois mort, ils lui volèrent son arme et son portefeuille.
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