Description
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Antonio Gómez García fut admis à l’hôpital dans le coma après l’attentat dans lequel Enrique Cuesta fut tué, mais il devait finalement mourir le 31 mars. Cuesta était le délégué de Telefónica dans la province de Gipuzkoa et bénéficiait d’une protection car l’ETA avait déjà commis des attentats contre plusieurs responsables de l’entreprise.
L’attentat fut perpétré par deux individus qui attendaient au coin de la succursale de la Caja de Ahorros Provincial, située sur l’Avenida Sancho el Sabio, dans le quartier d’Amara à Saint Sébastien. Enrique Cuesta quittait tous les jours à trois heures de l’après-midi la succursale de Telefónica située rue Sagrada Familia, à quelques mètres seulement du lieu du crime, et se rendait à pied à son domicile, situé au numéro six de l’avenue Sancho el Sabio. Des témoins oculaires déclarèrent que les deux terroristes avaient abordé de face le délégué de Telefónica et son garde du corps et avaient commencé à tirer avec leurs pistolets sans dire un mot. Ils tirèrent d’abord sur le garde du corps : une balle atteignit le policier Antonio Gómez García dans l’hémithorax droit, transperça son poumon et sortit par la région occipitale, entraînant une partie de la masse encéphalique. Puis une autre balle, tirée à bout portant, atteignit le cœur d’Enrique Cuesta.
Un an avant son assassinat, le 23 février 1981, le garde du corps Antonio Gómez était au service du député socialiste Txiki Benegas pendant la tentative de coup d’état du 23 février. Gómez se trouvait au Congrès des députés le jour du coup d’état et tenta de faire face aux putschistes pour effectuer son travail. Bien qu’il ait d’abord refusé de remettre son arme, les putschistes la lui enlevèrent et il fut enfermé avec d’autres policiers.
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